Rolando Rivi (7 janvier 1931-15 avril 1945)
Rolando Rivi
Source de l’image → ROLANDO RIVI
♥ Seminarista cattolico, è stato una vittima dei partigiani comunisti durante la seconda guerra mondiale
Rolando Rivi naquit le 7 Janvier 1931 à San Valentino, un petit village près Castellarano dans la province de Reggio-Emilia, dans une famille nombreuse d’agriculteurs. Le lendemain de sa naissance, ses parents le firent baptiser avec le nom de Rolando. Avant de quitter l’église, son père l’amena près de l’autel de Notre-Dame pour le consacrer à Notre Dame du Mont Carmel. Désormais l’enfant s’appellera Maria Rolando Rivi.
Ses parents étaient originaires de Levizzano. Sa famille était connue pour son honnêteté, le travail acharné et surtout pour une foi solide. Son père, militant de l’Action Catholique, était très pieux, assidu à la messe avec une dévotion particulière à Notre dame du Mont Carmel. Sa grand mère lui apprit à prier avec dévotion le rosaire.
Dès le mois de mai 1934, Don Marzocchini, le nouveau curé, prêtre zélé dans son ministère sacré, devint pour le petit Rolando un point de référence fondamental. Lorsque ses parents l’amenaient avec eux pour assister à la messe, le bébé ne perdait pas un geste du célébrant. Très jeune, il fut accepté comme enfant de chœur.
Une année au temps de Noël, l’enfant apporta à la crèche un petit sac, et dit à haute voix : « O bon Jésus, voilà mes péchés : il y en a cent, je les ai comptés ; mais je te promets qu’une autre année, je t’apporterai un sac plein de vertus. »
Source : Lettre du 28 décembre 2011 – Abbaye saint Joseph de Clairval – 21150 Flavigny-sur-Ozerain – France.
Don Marzocchini passa de longues heures en prière devant le Saint Sacrement ; il enseigna le catéchisme aux enfants de San Valentino ; il forma des acolytes pour servir à l’autel et il mit sur pied une chorale afin de donner plus de solennité à la liturgie. C’est grâce à lui que Rolando apprit à aimer Jésus et à découvrir qu’il était vivant dans le tabernacle.
Au mois d’octobre 1937, Rolando entra à l’école primaire et fut profondément impressionné par la ferveur et la piété de son institutrice madame Clotilde Selmi.
Rolando fit sa première communion le 16 juin 1938. Après sa première communion, Rolando changea profondément. Sa famille remarqua en lui une maturité profonde, qui s’accentua après avoir reçu la confirmation le 24 juin 1940.
L‘appel au sacerdoce se manifesta en son coeur et devint progressivement plus intense au cours de sa scolarité à l’école fondamentale.
Rolando se confessait chaque semaine et se levait tôt le matin pour servir la messe et recevoir la communion ; il invitait souvent ses amis à faire de même : «Vieni – diceva loro – Gesù ci aspetta. Gesù lo vuole !».« (Allons, disait-il à ses amis, Jésus nous attend. Jésus le veut.)
À l’âge de onze ans, il dit à ses parents : «Voglio farmi prete, per salvare tante persone. Poi partirò missionario per far conoscere Gesù lontano, lontano». (Je veux devenir prêtre pour sauver de nombreuses personnes, ensuite devenir missionnaire pour faire connaître Jésus loin, très loin. ). Ceux-ci accueillirent avec joie cette demande.
Rolando entra au séminaire de Marola en octobre 1942 et revêtit la soutane selon la coutume de cette époque.
Le 10 avril 1945, après avoir assisté à la messe à San Valentino, Rolando se retira près d’un petit bois où il avait l’habitude de venir pour étudier en toute tranquillité. C’est là qu’il fut enlevé par des partisans communistes, conduit à pied jusqu’à Monchio à vingt-cinq kilomètres de là. Il fut torturé pendant trois jours dans une ferme de cette localité.
Le vendredi treize avril, à quinze heures, ceux qui l’avaient torturé le transportèrent dans un petit bois proche de leur maison. Ils lui ordonnèrent d’ôter sa soutane. Rolando refusa en déclarant : « Io sono di Gesù » (Je suis Jésus). Leur fureur se déchaîna et ils l’exécutèrent. C’était juste quelques jours avant la fin de la guerre.
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Liens externes
◊ Biographie → Chi era Rolando Rivi ?
◊ Un Giovane seminarista → ROLANDO RIVI
◊ Roberto Berett → Storia dei preti uccisi dai partigiani, Piemme, 2005